Poèmes de Jacques Kindo
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LouvreLa pyramide,
Belle chair transparente
Aux nerfs d’acier.
Avenue ParmentierCoiffure masculine et boulangerie pâtisserie s’embrassent,
Donnent naissance à une brasserie rouquine
Aux habitués minces et mal coiffés.
TableauSi tu observais Rembrandt,
Tes ombres seraient lyriques,
Tes lumières infinies.
AgréableLa pluie naît. Les nuages s’emballent un peu.
Le vent a un goût de lundi.
Ta jupe poursuit mon regard.
Un peintre new-yorkaisLes peintures vendues à Montmartre font tristement sourire
Et m’entraînent à l’église Saint Eustache
Pour sentir la lumière de « La Vie du Christ.»
Triptyque humble de Keith Haring.
InfluenceQuelques gratte-ciel ont éclos à Manhattan
Comme ces fleurs en présence de Mozart.
AccessoireLa cabine téléphonique est un vieux sage
Incompris par les jeunes téléphones portables imberbes.
Fantasme sympathiqueMalgré son costume en lin,
Le cadre supérieur et sa sensualité fripée
Rêvent de latex et de cuir.
DésirLe docteur apprécie la patiente
Aux maladies si sexuelles.
SoumissionA louer. Quelques mètres carrés.
Rénovés. Climatisés. Pour d’enivrantes soirées.
Pizza. Whisky. Peut-être même un appel téléphonique.
ParisChaussures agressives. Pointues. Sexuelles.
Lunettes larges. Comme un cancer.
Bas vertigineux. Troués. Noirs.
Petite fashion victime, je t’aime.
HandicapJe t’envie,
Avec ta belle histoire d’amour,
Qui boite légèrement.
Fin de semaineUne étudiante prend le train. Rennes ? Brest ? Saint Brieuc ?
L’homme au regard épais semble la suivre.
Le Far West a du succès cette année.
Rosée matinaleL’éclosion du soleil a fait pleurer la nuit.
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