Poèmes de Gelu Vlasin
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dépression 9je connais la femme
qui ment dans les poèmes
sur la manière
de s'effriter
la vie des aveugles
perdus parmi
des livres
en sentant la littérature
et l'imaginaire
de l'écrivain raté et
pervers je le connais
et
le premier serment
et
le dernier
mais
je n'ai pas
pitié de
l'histoire aux
deux voleurs
d'âmes lorsque
ton dernier
baiser frappe à la
porte de l'oubli
dépression 7deux mots
grands
tes yeus révoltés
étonnés lorsque
les lèvres font
la prière de
soir et moi
je ne sais plus
les mains suspendues
par-dessus
des cuisses
engourdies
mais pas les cheveux tombés
en un rêve
sans paroles
ou bien
des fauses couvertures poussièreuses
sur lesquelles
j'étends
des amabilités en
lit de
foyer et toi
désespoir dans un hall de
fous tu cours après moi
jusqu'à l'aube
pour que j'écrive en couleurs
ma façon d'exister
dépression 3mon rêve
s'est répandu et
mon téléphone est fermé
mes gestes
réveillant tes instincts
tu regardes encore
quelque part un
matou endormi
dont tu me
parles avec des
syllabes stridentes
et
tu souris lorsque
l'escargot passe dépareillé
et
les pages s'enfuient parmi
tes doigts
sentant les nuits d'insomnie et
la pensée
collant aux muscles
de ton ventre
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