Poèmes de Guillaume Vivier
Moi, je démasque-toiJe me suis autocréé
Tout
Il y a
J’affirme
Certes
Il y a moi
Qui caresse le ventre des âmes lactées
Leurs silences sensuels
Et le monde des illusions
Je secrète mes heures de poèmes
M’en repais...
J’aspire
Ma propre fatigue, mon poids, mon temps
Je crée mon propre lait
Ma propre E
T
E
R
N
I
T
E
Le masque du désert
Une large tresse de vent
inondait ma poitrine
et lançait à la pleine lune
un cri prolongé (............)
fondu dans le présent
dans la profondeur
des rêves menottés
jusqu’a projeter les étoiles
d’images d’encre et de musique
mais le ciel s’éclaira d’un parfum menteur
Line
J’ai vu dans son âme
Dans ses yeux de vigne et de sucre
Ivre d’eau et fantaisie
Le lent cercle du temps
Sa bouche chavirait
Au centre de l’alerte
Me lapant du coussin de miel
Line chavirait en d’abstraites éclipses
Les lèvres sous la soie
Prêtent à s’ouvrir
Ventre velouté semblant danser tout seul
Puis se prolongeait à comble captive
En une colossale débauche
Son torse estampé flottait
D’un souffle noir et blanc
Jusqu’à l’ombre lente au bas du ventre
J’ai contenu le cri
J’ai vu ma passion, ma peine
Mes démences, mes rêves de chair
Et tous mes venins géniteurs de lumière
De quand j’étais maudit
De quand elle est maudite
A fondre encore dans la plaine de la solitude
Peu importe demain
Dans la nuit tombante destinée à l’insomnie
! ! Allons-y avant que ne s’éclipsent nos rêves ! !
Gaelle
Elle ne marche pas
Elle glisse comme de l’eau
Une douceur de pétale sur le visage
Dans les gestes, l’étonnement d’une jeune bête
Les yeux embués de mystère
Impression de sacré
Force nue épurée
Le regard lointain
D’une île
Jupette
La fille d’abord sur la réserve
Puis avec le plein
Fantasme de none
Vierge peut-être ?
Touche pipi, petite lechette
Et trou du cul sacralisé
Just a little
La jupe bien rangé...
Mais j’vois son père qui approche
Un hachoir à la main
Soleil au ventre
Je me nourrissais de ma propre essence
Regardant les hordes
Tourner en leur humus
Comme des cordelettes vides
Je ne pouvais vivre la troupe
L’ampleur de leur mort
L’absence de lueur
Confirmait mon absence
J’irrigue les déserts qui brûlent ma chaire
Je retrace mes pas vers l’origine sauvage
Reflexion sur les porcs
Elle passe
Pigmentée de malice
L’air de rien
L’air de tout
Tous les gros porcs,
Les crapauds humains, les charcutiers décérébrés
Bandent, fantasment, espèrent
Débilité majoritaire
La braguette est ouverte
Mais pas pour le voyage
Connards à costards
Au sourire de Ricard
Eux qui s’emmerdent
Comme bonne colique
Le ventre luisant
d’un faux gâteau de Noël
Elle est pour moi les gars
Sachez que je fraîche
Que la jeunesse n’a pas d’âge
Que la jeunesse est plus forte que le temps
J’ai des ailes
Je suis léger
Je laisse les cimetières en route
J’ai pas les jambes de glaise
J’ai l’âme libre
Je n’crains pas l’idéal, la lumière
Elle repasse
Le jeu va éclabousser nos visages
Nos ventres rieurs calabouc, ostrapel !
A vos énormes conclusions d’épiciers
Je réponds
Menteurs ! enculeurs d’émotions !
A vos fausses amitiés
Je dis
Chiméreux pour bovins !
A votre
léthargie climatisée
je réponds de notre pas universel
qui foule sables, et terres
Nos veines, nos nerfs sont emportés
De songes brûlants, d’espoirs embrasés
Vous savez qui nous sommes
Nous savons qui vous êtes !
( ) bla
Je vois les chemins ou se meuvent tranquilles
Les simulacres
Les esprits calcaire solubles pour les musées
Le profil des tableau de foutaise immenses et vides
Leurs yeux d’huîtres de vernissages
gare
Il n’est pas arrivé le yod des crucifiés
C’est un grand espace de mer sous l’escalier
Sensations instinctives
Espace antique
Chant de l’eau
Aux persiennes du cœur
Résonnent les valves immaculées
Dans une nuit de luth
Ebloui à fermé les yeux vers un reflux du passé
Le magicien
becquées aux poules
pour fleures dilatées des filles
d’étranges liaisons en palette
comme
fou changeant de ginettes
s’accrocher aux lustres
grimacer au monde
faire cheval sur chaise
au cul, au vent, et aux aisselles
n’importe quoi
et pas vraiment
moi je sais tout monsieur l’agent
tout est une question de dosage
dit la manon suçant sa part
le corps en vol suspendu
sublime mutisme
dans le corsage qui courbe le cœur
et mouille le cul
enfin dans la grande tension
les songes sans guides se confondent
ophelisse entre jambon
Abyssale
il faut partir un jour au firmament bleuâtre
dans les profondeurs de l'activité cellulaire
aux encres inconnues
charmes anciens, antiques ivresses
La bouche d'un rêve
à tirer à blanc
Né comme ça !
Se baigner à poil
Sous le sourire des filles
Leur courir au trou
Faire taire les moulins à vent
Et baiser sans contrainte sur la route infinie
Enlevant les culottes sans muselières
Et jouir des sirènes
Qui glissent comme des miracles !
Sous le graal de la jupe
Les lèvres au supplice
Cobayes consentants de tous horizons
Pénétrez l’idéal !
L’écu de Dieu
Les puritains
Aux sexes de monastère
La tête au fric et mal au froc
Pardon seigneur
Les sœurs nos copines bougeoirs
A l’horizon dévoré de l’inexistence
Quand après le spasme !
L’apitoiement confus
Vient frapper aux culottes
CRé non !
! ! ! Les faux nourrissent le néant
qu’ils s’excrémentent
en paires d’ouilles groupales ! ! !
juments, bouriques
votre farfouillat entre patte
flop levrette
vos petits rires idiots
marchandes de rillettes
dans les campagnes sautantes
caquetant des mots doux en patois
en vous ils cracheront leur joie
ils boiront, se battront
ou se qui vous plaira
pour votre quincaillerie
à trois sous
DES SOIRS DE GICLE
LES GROSSES EPONGES
QUITTENT LE TROQUET
AUX BRAS DE MORUES D’OCCASIONS
PRETENT A MOLLIR LEUR PEDONCULE
Puis s’en vont à la disco
Rouler les rillettes
Planète techno
Journal d’un loup de bar
Bar, lustre, paroles à gogo
Braguette décousue
Chatte au balcon
Musique bla, bla, bla
Nichons, jarretelles
Elles nous rendent .... ! ! ! !
Pourquoi ? !
Quelle heure est-il ?
Bouffes au lance pierre
Crépuscule vaporeux
Enfumé, délire, argent, je note
? Qui conduit ?
Qui baise qui ?
je t’aime
A boire
? ? ? ? ? Qui baisera qui ? ? ?
Et demain ? ? ?
Qui baisera qui ? ? ?
et
et
e
t
....
Isme
Ne tuons pas nos maîtres
Mais enlevons
La graisse ---- des canards humains
Les chevelures de déesses
Ne doivent pas ----
Sentir----
la transpiration
des cigares éteins
ustensiles de popote
ne mutilons pas nos idoles
Qui marquent !
le comble du feu
L’homme canard
Vit seul
Il a juste l’impression
L’impression ----- l’impression
Je porte un x en filigrane
J’ai les couilles crucifiées sur le cerveau avec cette fille. J veux écrire sur sa peau d’évangile le yod de la chatte humide psaume 2. Topalof est au garde à vous.
! ! ! tout sauf tirer un coup à blanc ! ! !
Pour gagner sa confiance enlever sa petite culotte et voir son Picasso. J’engage une discussion à la mort moi. Je lui fais remarquer qu’il y a des ombres et des clartés dans la chambre, de la foutaise quoi... Je lui parle de banalités bla, bla, bla, bl, b. Elle semble émerveillée par les petits drames de ma vie par mes quinze ans.
J’ai le sexe qui me tue les poils et j’imagine mille tours pour arriver à mes fins. J’use de tous mes pouvoirs pour qu’elle m’écoute sinon je suis bel et bien baisé ! Pas elle !
Elle me raconte des choses insipides mais importantes pour elle et petit à petit au fur et à mesure, je gagne sa confiance. La visite au ratapo se précise jusqu’à ce quelle m’apprenne sa virginité miam miam.
- T’es vraiment une belle fille...
Encore une phrase de merde qui porte. Elle me balance un sourire grave. J’en profite pour lui balancer le même et ça marche. La voilà qui se plaint du froid, la belle aubaine ! Je lui dis d’entrer dans le lit sans m’inquiéter. Je souris au piège de désir et de trouille renifle ses arrières pensées et pendant qu’elle m’écoute comme un évangile en deuxième rideau. Je me prépare à l’attaque prêt à la caresser mort de trouille et de rire.
? ? ? ? ? ? Et si je lui balançais une fessée ? ? ? ? ? ?
Ma cervelle se liquéfie doucement et fond jusqu’à mes couilles. Il ne faut pas qu’elle s’endorme molle comme une morve de vieux. A ce moment, je crois que je baiserais même un cageot, un thon, un boudin, une grue....
J’imagine sa petite culotte la fente légèrement dessinée sur le slip....
Et... Et...
Et... ! ! ! Il me faut attaquer ! ! ! ! !
Je me débrouille pour que mon pied ait un léger contact avec le sien.
! ! ! Aie ! ! !
Je me suis pris Jean-Louis dans les poils. Une érection à soulever un nain. La folie monte à la verticale et j’ai bien l’intention dans quelques instants de me poser comme un chien museau à l’entrée. Un os entre les jambes.
Faire une intrusion de deux ou trois centimètre à la Cousteau
Bien la mouiller au rez-de-chaussée prendre la température du bonheur.
! ! ! ! ! A l’abordage ! ! ! ! !
Je caresse son ventre chaud comme un p’tit pain descend ma main avec deux doigts. J’écarte les lèvres et avant même qu’elle ait pu comprendre pose le hot dog à l’entrée, le grand rouge louchant du museau à l’ouverture.
Pendant ce temps
Probablement
Une vache broute
Un prof étudie
Un paysan chie
J’entre et sors comme un coucou de pendule puis laisse mon souvenir dans sa coquetterie de jeune fille. Après j’ai un peu pitié d’elle mais elle me remercie, je ne sais pas pourquoi
Ron, ron, pitch, ron, ron, pitch....
L’évangile selon sainte tania
Elle danse
Saoulée de désir
Dans le bar floue
Devant les yeux ballonnés des buveurs
Qui fendent des ballets de gaz !
Des pantins pour demain
Elle effleure les fantômes
Fumant les chants
Bénissant le bar
D’ondulations de lunes
A divaguer, s’évaguer.
Puis au matin s’astrabule, foliote
A la dérive flottante
Aux caresses d’un amant de passage.
Laisse be
Des demoiselles
Imaginent sans cesse l’authenticité
Enfoncées de veillées chaleureuses
S’allongent avinées d’excommunications
Le cul sous tane
Cons sentent
Des cuisses de glaise
Aux parfums de lilas
Déguisent leurs binettes
Les culottes
Pêle-mêle
Jeux de soupirs et de caprices
Lunes vierges ou d’éclipses
Jeux nubiles ou chiennes
Sans limites
Des flûtes et des gouttes
Messager de faiblesse et d’éclisse
Vivre, voyager, courir, douter, reprendre
Même si épuisé
Même si difficile
S’étourdir
Se prendre pour un cheval fou
Reniflant la chatte d’une jeune fille de passage
O pi non !
IL faut s’occuper des doutes
Marionnettes grotesques, ridicules, sublimes
Réceptacles pour le trouble
Avaler des sueurs de ressac
Porter son sein en flamme bleue
Qu’elles arrivent d’ailleurs les étoiles esseulées !
Qu’importe !
Invocation
Réminiscences humides
Irriguent à l’agonie du miel
Trempe les chaires
Un autre calendrier dans l’âme
Saisissant la puissance des sens
Egorgeant parfois la raison
Qu’importe la fenêtre du paysage !
Lettre
Elle cherche des bittes énormes
Des équipages pour son gouffre
Des spéléos, léos, dadas, gourdins, courgins
Mais elle est mon amie
Un cœur tendre,
Un cœur tendre
La noblesse sans gouvernail
Laé
Elle libérait mon enfance
Convulsée sur mon histoire
Ses cordes frottaient mon âme
Loin de la messe des rats
Galopant
Dans la beauté du drame
Dansant éjectés de la camisole
Sur le fumier du monde
Traversant gouffres et fortunes
Fleure éclatée sous mes aspirations
Ses yeux fermés attrapent la vie
Oublient le rôle
? ? ? est-ce que ma flûte résonne au loin
rythmant sa jupe et son souffle ? ? ?
Allergie au coma
J’en veux à tout à rien
Aux immobiles
Qui planchent salon !
Aux lâches au bord des huiles
l’homme je l’aime
enfourcheur de lunes
Polisseur de dunes
De poules au pot
Qu’importe d’ailleurs !
J’aime les élucubrations fertiles
parsemées le long des chandails
Des angelettes
jusqu’aux dernières gouttes
Artifesse et blasphème
Chasser les cons au bord du sans demain
Dormir sur le croissant lunaire
entre des jambes en exil
être Alpiniste de l’absurde
Chevauchant les tourbillons enfiévrés des troubles
Est-ce que je dis quelque chose ?
Les sauveurs assassinés
La foule aveugle se mouche
Dans nos rêves abusés
Nos anciennes peurs, nos forets d’enfance
Dans la fente profonde de l’espoir
La trace secrète du futur
« ..... »
la résistance cherche la clarté
pour attendre
le mot qui délivre
Des proches et des absents, déserts et absolus
Se débarrasser de ses dernières chaînes
Pour lever les voiles
écrire le manifeste de la soif de vie
Faire souffler la tempête
Aller à la quête des sources cachées
Bleues,
Noires,
Perdues dans les pierres
Un air de large
L’œil bleu, d’abondants cheveux noirs perdus dans son émotion
Un sourire de regard, vague de mer et de malice
Assise sur une pierre
Elle n’est plus un être
Mais l’harmonie de lune
Le bercement galbé
La chaude échancrure
La fatalité veille sur la pierre
Tout est en ordre
J’écoute dans l’oreille de l’espace
L’embryon de l’éternité
Ca va aller ?
Ho ! ho ! coups après coups
Malgré les
Hips hips
2 grammes 5
Dring ! dring !
Réveil, ha ! ha !
Qui es-tu toi ?
Bassonne, bombarde, lézarde, larigote ? ?
Tu dors ? ah non, tu te réveilles !
Merci pour les ho ! ho ! et à bientôt.
Etre indélébile
J’écris un narcisse volontaire
Afin
De
Ne
Pas
Imploser
Je vois aux quatre coins des fausses racines
Du bla-bla mystique
Dans une orgie d’encre
Je cherche mes diables engloutis
Les mers intérieures de mon cri
Même si c’est parfois long
Même si c’est parfois seul
Quel qu’en soit le prix !
TRANSIT
Que les Hallucinations soient absorbées !
les glorieux astres
ne peuvent qu’affranchir
Quant aux salades !
dans la chimère
des croyances désolées
IL y a l’aube vaporeuse des amnésies ?
Et bien boudin dans le sac !
Faille 1
L’harmonie est indocile
à la mort commune
serein qui peut éprouver hautement
Après avoir crié
Arroser la douleur
La vie !
IL faut jaillir dans le don
Il s’agit d’une chanson
D’une mémoire inimaginable
! ! ! La curiosité ! ! !
Aucun homme libre ne percute son temps
Il apprécie
L’homme libre ne profane pas le panorama actif
Ce matin là plus que les autres
Le jour venu
Heurtant la clarté
Ma gaieté de rescapé frôla ses formes de poires têtues
Mes doigts flottaient dans la steppe mouillée
Pénétrant de caresses
Sans mailles apparentes
Chevauchant l’éther des frissons
Jouant avec les pigments
Dans les tourbillons d’un manège sans fin
Les sentiments diffus de nos chemins
Posés sur l’échiquier
Comme le mirage jaune des rêves abusés !
Où l’alerte frémit en sourdine !
(. j.a.d.i.s d e m a.i.n...............)
Ils s’accrochent au transistor
En quête de nécrologie
Chantant d’une voix ivre
Une chanson d’hier
Les lèvres et les doigts
Gorgés de sang bleu
Le corps mou
Le cœur fatigué
Les faux rêves piétinés
Les faux rêves encore piétinés
ET puis il y a Brel qui siffle comme un oiseau
Griffer le sable
L’une se déshabille
A la lisière de l’eau enlevant son voile diaphane
Une autre danse
Angelette instinctive
Bleu de lueur des yeux de l’eau
Une autre encore juste en culotte
Dans un hamac
Une marchant en escarpin
au bord de la mer
Une autre, une autre
! Une autre !
Je ne perds rien
J’observe
Le crépuscule
Les éclabousse de rayons de pleines lunes
Bâtissant les souvenirs de mon enfance
Lettre à qui veut
D’abord la poésie
Enfance de légende
Une jeunesse de cheval argotique
Que les hyènes humaines !
Ricanes et violent
Comme pianos désaccordés !
Une musique personnelle
Au-delà des écoles.
Méditation
Elle est de l’harmonie des beautés
Dont la force remonte au temps des rêves
Sa langue flotte à tout corps
Butinage Authentique
Pétrie des sens de l’univers
Elle vient d’un passé qui gomme les rides
Comme le plus clair de moi-même !
On a sourit à notre expérience
Primitifs, histrions, témoins
Comme d’autres avant !
D’autres après
Dans les secrets du mouvement du temps
L’encre apporte une autre histoire
Dans un coin d’ombre marine
Assez forte pour me supporter
L’encre coule quand je distingue à nouveau son visage
Dialoguant avec le vice
Sous son manteau de poil
Gigitte
Le cœur comme un tambour
La clope pas loin
Rire nerveux, monologue, masturbation, dégueli
Gigitte, bloblotte
Sueurs froides sur le front
Pensées délirantes
Mains tremblantes
Ventre barbouillé
Boules de nerfs dans le sang
IL faut rallumer la chaudière
Pour ne pas mourir de peur
Glou glou OOOO
O
O
O
O
O
Resoif !
Ça brûle aux tripes
Cogne au cœur
Coupe le souffle
Et la peur, la peur
Le regard laiteux «jouit » au mal
A boire et la dose !
Le barman siffle,
Moi, je bois.
marionnettes
Fleure éclatée
Sous les aspirations
Les yeux fermés attrapent la vie
Oublient le rôle
Pour la révélation
Le poète en magie
Secrète
plus de sensations que d’opinions
Finalement colline
Trouver la patrie spirituelle
Marcher, avancer
Avec force dépouillée des bruits inutiles
Des guerres d’épiderme
De la foule
Le cœur n’est pas un désert
Pour entendre
Idiots et faux pianos
Eclaboussures dilatées
Etre chien fou
Chien essentiel
Jaillir d’un drôle de soleil
Dans le silence
D’une sculpture abstraite
Aux lèvres épaisses
Comme une mer !
S’asseoir sentir la musique intérieure
Du désir, des restes de désaccords.
Porter chaque époque
!--------- !
accrochés à des virgules
des ponctuations en folie
a s’aveugler, se crucifier
raison sacrée
Créature
Elle monte les escaliers buttes chamont devant moi
La jupe au vent, une culotte égoïste et pleine d’amour
Un déhanchement de soie
Je m’enivre en secret sous le masque
Esclave consentant de mon présent
? ? ? Qui est -elle ? ? ?
! ? Je ne peux pas toutes quand même ? !
j’ai envie de passer mon visage ivre sous sa jupe
Comme une bêtise d’enfant en buissonnière !
Elle monte avec le temps, le sien, le mien
Elle monte avec tout le temps
Elle part avec et sans le mien
Il faut que je fasse quelque chose pour
Pas d’écorchures de souvenirs tombées à l’eau ooo
Plus d’ombre à la dernière marche
Le soleil éclate
Elle va p-a-r-t-i-r
Avec sa...ses...son...
Sa culotte apparaît une dernière fois
En plein jour
Me consume
Dans la lumière du présent
Le temps urgent
Entraîne son déhanchement
Et moi, j’ai l’âme d’un vent d’escalier
Une promesse ?
Commencement
Les embrasées
Ont libéré mon enfance
Trouver en mes cordes
Ou frotter mon âme
De réminiscences abyssales
Pour s’asseoir convulsées
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